Est-ce que l’échec rend plus fort ?
Je le connaissais rêveur mais pas préoccupé, soucieux mais pas résigné, pensif mais pas absent.
Depuis que c’est arrivé il avance en regardant ses pieds, indifférent à la beauté des lieux, au chant des oiseaux, au goût des bonnes choses.
Cela n’a rien changé à son incontestable beauté, le charme de l’innocence a juste laissé place au charme du tourment !
Cela n’a rien changé à son évidente profondeur, la naïveté de la jeunesse a juste laissé place à l’implacable injustice de la vie.
Il est toujours vivant mais abîmé.
Est-ce que l’échec rend vraiment plus fort ?
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