Rêvasser
Je crois que c’est quelque chose qui nous vient de la branche maternelle. Je me souviens de ma mère allongée sur le divan, je me souviens de ma cousine en position du fœtus sur un fauteuil suçant son pouce malgré ses 20 ans, je vois mon plus jeune fils assis à son bureau pour ses devoirs mais à tout sauf à ses devoirs, tous les 3 partis tellement loin à l’intérieur d’eux-mêmes, les yeux dans le vague, rêvassant.
Je sentais que quelque chose de riche se passait là, de l’ordre d’une introspection, d’une réflexion profonde qui faisaient appel à quelque chose de bien plus puissant que le rationnel. Au rationnel s’ajoutaient l’instinct, le ressenti, la sensibilité, le beau, le juste. Et je savais que c’était une richesse.
Nous sommes beaucoup à nous adonner à ces moments de rêveries, nous y refaisons le monde à notre manière, imaginons les plus beaux scénarios.
Ces moments très intimes sont d’une grande importance, ils ont pour fonction de nous préparer aux situations à venir positives et négatives, ils nous aident à atteindre nos objectifs, à faire face à nos craintes et à nourrir nos espoirs. Ainsi nous nous organisons, nous construisons notre avenir.
Ils permettent de nous mettre en contact avec notre subconscient, et notre subconscient ne nous veut que du bien.
Ils servent de refuge dans les périodes de stress intense et nous permettent de mieux les négocier.
Souvenez-vous que les rêveurs ne sont pas moins productifs que les personnes terre à terre, en revanche ils sont plus créatifs. Alors consacrez du temps à cette merveilleuse activité.
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