Nos amours et le bonheur
Le bonheur de nos enfants est certainement de loin ce qui nous importe le plus. Une enquête a été menée cette année par le magazine Astrapi auprès d’enfants de 7 à 11 ans afin d’en savoir plus sur ce qui les rendait heureux.
Bien-sûr, avant de parler du bonheur de nos enfants, il est indispensable que leurs besoins fondamentaux soient respectés : qu’ils vivent dans un environnement sans violence, qu’ils aient un toit, qu’ils mangent à leur faim, qu’ils reçoivent les soins d’hygiène indispensables à leur bien-être physique, en d’autres termes qu’ils soient en sécurité affective, sociale et environnementale.
L’enquête révèle que ce qui rend nos enfants heureux est par ordre d’importance :
– Des parents qui les aiment
– Avoir des amis
– Avoir du temps pour jouer
Avoir des parents qui les aiment nous paraît bien-sûr à tous évident, se faire des amis peut-être un peu moins pour certains d’entre nous, alors donnons-leur la possibilité de cultiver leurs amitiés, invitons les copains à la maison, organisons des sorties avec un copain ou une copine, intéressons-nous à leurs relations… Et troisième point : les enfants ont besoin de temps, c’est quelque chose que nous, parents, ne devons jamais oublier, ne surchargeons pas nos enfants d’activités, laissons-les rêver, jouer à leur guise, ne les dérangeons pas.
Rien de bien compliqué en somme…
Ce que ne dit pas l’enquête, parce-que le sujet est le bonheur, c’est ce qui rend malheureux nos enfants. Et ce qui rend malheureux nos enfants bien avant le divorce, bien avant être orphelin (aussi incroyable que cela puisse paraître), ce sont les conflits entre leurs parents.
Beaucoup de parents me disent : « mais nous ne nous disputons jamais devant eux », c’est oublier que les enfants ressentent tout : les tensions, les non-dits…
Alors, mon conseil de novembre est le suivant : aimez-vous, nourrissez, coucounez, chouchoutez, soignez votre couple chaque jour, et surtout ne dites jamais « nous ne nous entendons plus mais nous restons ensemble pour les enfants » , c’est leur faire endosser une responsabilité qu’il n’ont en aucun cas à assumer.
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