Nous et la colère
Nous, adultes, n’échappons pas à la colère, elle est le résultat d’une frustration, les choses ne se passent pas comme on l’avait désiré, une de nos valeurs est attaquée, une de nos attentes est remise en cause. C’est une émotion qui n’est pas négative, qui permet de nous défendre et de nous protéger, mais quand elle devient trop fréquente, rien ne va plus, surtout pour l’entourage.
Nous ne sommes pas égaux face à la colère, certains d’entre nous se maitrisent mieux que d’autres. Alors aujourd’hui parlons du vrai colérique, pour qui les colères sont récurrentes, de celui qui ne supporte pas d’être contrarié. Un message non transmis, une décision prise sans le consulter, la moindre chose qui change son programme et il se déchaine, laissant souvent la personne spectatrice de la crise sans voix.
La personne colérique est une personne qui a vécu des blessures d’enfance non résolues, elle a souvent grandi dans un environnement familial ou la violence verbale et physique était un mode de fonctionnement, elle gère difficilement ses émotions et se sent agresser quand on ne pense pas comme elle. Exprimer ce qu’elle ressent n’est pas simple. Le meilleur moyen de prévenir la colère est de ne pas laisser s’installer de non-dits.
2 ou 3 conseils pour maitriser sa colère :
– Changer de pièce.
- Respirer lentement et profondément.
- Se concentrer sur les sensations physiques de la colère.
Les personnes qui vivent avec un colérique en viennent à ne plus être elles-mêmes, elles anticipent, se taisent souvent, prennent des milliers de précautions pour ne pas froisser, plus rien n’est naturel et s’est destructeur…
2 ou 3 conseils si c’est vous qui recevez la colère de quelqu’un :
– Surtout restez calme et n’essayez pas d’intervenir, d’argumenter pendant la colère vous ne feriez qu’envenimer les choses.
- Puis une fois la colère redescendue, écoutez sans interrompre.
- Une fois que vous avez compris la raison de l’emportement, demandez à la personne ce qu’elle attend de vous, ceci permet en général de la calmer elle se sent comprise et écoutée.
Et méditez cette phrase de Benjamin Franklin : « Tout ce qui est commencé dans la colère se termine dans la honte. »
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